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Journal du Jour 15
1 février 2016

Des migrants exigeants ?

Marine Le Pen est en campgane. La candidate aux régionales dans le Nord-Pas-de-Calais/Picardie était ce dimanche à Hénin-Beaumont, en compagnie de Steeve Briois, le maire FN de la ville et de Florian Philippot, l'un des vice-présidents du Front national, avant de prononcer son discours. La président du Front national s'est exprimée au sujet des réfugiés qui affluent en Europe, et notamment en France. Selon la présidente du Front national : "Les routiers voient leur outil de travail chaque jour menacé, saccagé, par des clandestins ne reculant devant rien et devenant même arrogants et exigeants, comme à Calais, où ils manifestent presque quotidiennement". Son discours devant la permanence de son parti à Hénin-Beaumont était axé, sans surprise sur les régionales et l'immigration. Elle a ajouté : "Nous avons constaté l'étendue des dégâts due à l'ouverture totale des frontières, en effet, les camps illégaux se sont multipliés ces dernières années (...) Nous avions annoncé que l'immigration clandestine se métastaserait dans toute la région si nous ne prenions pas de mesures fermes au niveau national". Marine Le Pen a par ailleurs réagi à l'annonce du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, d'accorder une aide aux communes qui mettraient en place des dispositifs d'hébergement pour les réfugiés de 1.000 euros par place supplémentaire. "C'est profondément scandaleux", a-t-elle dit, "une fois de plus (...) les Français derniers servis". Toujours sur le même ton, Marine Le Pen a estimé que "l'UMP-PS se couch(aient) devant les exigences communautaristes". Visiblement inspirée, elle a poursuivi : "Or, céder au communautarisme c'est mettre à mal notre unité nationale et lancer un signal aux intégrismes islamistes (...) Je le répète, ceux qui ne veulent pas respecter nos règles de vie doivent quitter la France". En conclusion, Marine Le Pen a déclaré une nouvelle fois que la France était "confrontée à une immigration économique et non pas à une immigration de réfugiés politiques, car si c'était des réfugiés politiques nous aurions 75% de femmes et d'enfants et 25% d'hommes et pas l'inverse".

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